64% des Français ne font pas confiance au nouveau gouvernement
Toutes tendances politiques confondues, 51% des Français, considèrent que l’entrée au gouvernement d’Alain Juppé est une « mauvaise chose ».
64% des Français ne font « pas confiance » au nouveau gouvernement Fillon nommé dimanche et ils sont 89% à penser qu’il va poursuivre la politique qui a été menée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Elysée en 2007, selon un sondage Harris Interactive pour Europe 1.
Selon le sondage réalisé en ligne le 15 novembre, 64% des Français ne font pas confiance au nouveau gouvernement Fillon « pour mener une politique répondant à leurs attentes ». 36% lui accordent leur confiance. Départ de Borloo approuvé
89% des personnes interrogées estiment que le nouveau gouvernement va « poursuivre la politique qui a été menée depuis l’élection de Nicolas Sarkozy ». 11% disent s’attendre à une politique « différente ». 51% des Français, toutes tendances politiques confondues, considèrent que l’entrée au gouvernement d’Alain Juppé est une « mauvaise chose » (49% une « bonne chose »). Xavier Bertrand recueille 58% d’opinions négatives (contre 42%). En revanche, la présence au gouvernement de Michèle Alliot-Marie recueille 53% d’opinions favorables (contre 47%). Enfin, 72% des Français pensent que Jean-Louis Borloo a eu raison de ne pas participer au nouveau gouvernement. 28% jugent qu’il a eu tort. L’enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 775 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française (méthode des quotas).
Je ne suis pas d’accord, le gros du peuple a tort sur au moins deux points : 1/ la politique que va mener ce gouvernement sera sans doute de même nature que la précédente (mais à cet égard rien de franchement nouveau sous le soleil de la Ve depuis 83), en revanche elle sera beaucoup plus régressive encore, surtout avec le revanchard Juppé ; 2/ pour cela vous pouvez à 100% faire confiance à ce gouvernement.
Entre 1993 et 1995, Edouard Balladur est Premier ministre.
Edouard Balladur sait qu’il affrontera Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, mais il n’a pas le soutien financier du RPR. Le RPR soutient financièrement Jacques Chirac, et personne d’autre.
Le clan Balladur-Sarkozy va donc devoir trouver des financements occultes pour payer la campagne présidentielle de 1995 : le clan Balladur-Sarkozy dépensera finalement 89 776 119 francs pour cette campagne présidentielle de 1995.
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/depuis-1958/decisions-par-date/1995/compte-balladur-1995/decision-compte-balladur-1995-du-11-octobre-1995.10707.html
Question : comment le clan Balladur-Sarkozy a-t-il trouvé ces 89 776 119 francs ?
Réponse :
Le clan Balladur-Sarkozy a vendu 3 sous-marins au Pakistan. Ce contrat porte le nom de « contrat Agosta ». Des commissions occultes sont parties en direction du Pakistan. Ensuite, des rétro-commissions occultes sont revenues en France pour payer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur.
Le clan Balladur-Sarkozy a vendu ces 3 sous-marins au Pakistan, alors qu’il savait que ce « contrat Agosta » serait ruineux pour la France.
Trois notes des services français avaient été transmises au gouvernement Balladur pour lui dire que ce « contrat Agosta » ferait perdre de l’argent à la France.
Première note : « une pièce émanant de la direction du Trésor, méconnue jusqu’à ce jour, confirme que son gouvernement a vendu les submersibles en dépit des réalités économiques de l’époque (fac-similé ci-contre). Laissant supposer que d’autres motivations guidaient les décideurs français. La note classifiée « confidentiel défense » à destination des services d’Édouard Balladur exprimait les plus grandes « réserves à l’égard de ce projet, compte tenu de la situation financière précaire du Pakistan ». Rédigé le 23 mars 1993 à l’attention de Nicolas Bazire, directeur de cabinet de Balladur, ce document engageait son gouvernement à ne pas signer le contrat, qualifiant la vente de « déraisonnable ».
http://www.liberation.fr/societe/01012296564-affaire-karachi-une-note-genante-pour-balladur-refait-surface
Deux autres notes sont transmises au gouvernement : le 24 juin 1994, puis le 3 août 1994, deux notes de travail informent la Direction des Constructions Navales et le gouvernement que si le « contrat Agosta » est signé, le contrat coûtera très cher à la France : entre 310 millions de francs (47,26 millions d’euros) et 650 millions de francs (99,09 millions d’euros).
C’est à la page 4 :
http://www.ccomptes.fr/fr/CDBF/documents/ARR/Arret05493.pdf
Pourtant, le gouvernement Balladur décide de passer outre ces trois avertissements !
Le gouvernement Balladur signe le contrat de vente le 21 septembre 1994 ALORS QU’IL SAIT QUE LA FRANCE VA PERDRE DES DIZAINES DE MILLIONS D’EUROS SUR CE CONTRAT !
Question : pourquoi le gouvernement Balladur a-t-il signé un tel contrat ruineux pour les finances de l’Etat ?
Réponse :
Parce que Edouard Balladur avait besoin de beaucoup d’argent pour financer sa campagne présidentielle.
Edouard Balladur a donc choisi de faire perdre des dizaines de millions d’euros à la France en toute connaissance de cause, parce que ce contrat lui permettrait de financer sa campagne présidentielle grâce à des rétro-commissions occultes.
Conclusion de ce Watergate français :
– Ce contrat a finalement coûté à la France 76 millions d’euros (lire le lien ci-dessus, page 4) : « La perte finale, avant subvention et affectation de produits divers, et en l’absence de données exhaustives définitives, pourrait être estimée à 500 millions de francs (soit plus de 76 millions d’euros) ».
– Edouard Balladur a perdu l’élection présidentielle de 1995.
– Jacques Chirac, aussitôt élu président de la République, a voulu faire cesser le financement occulte du clan Balladur-Sarkozy. Dès 1995, Jacques Chirac a demandé à son ministre de la Défense, Charles Millon, de violer l’accord secret qui avait été conclu entre le clan Balladur-Sarkozy et le Pakistan. Jacques Chirac a ordonné à Charles Million de faire cesser les versements des commissions occultes vers le Pakistan, et donc par conséquent de faire cesser les rétro-commissions occultes qui revenaient vers la France.
Question du juge Renaud Van Ruymbeke : Pourquoi avoir mis fin à ces commissions ?
Réponse de Charles Millon : Quand il y avait des doutes on arrêtait. Pour le contrat pakistanais, au vu des rapports des services secrets et des analyses qui ont été effectuées par les services du ministère, on a eu une intime conviction qu’il y avait rétrocommissions. Cela a été le cas des contrats Agosta et Sawari II.
Question du juge Renaud Van Ruymbeke : Pourquoi ces deux contrats ?
Réponse de Charles Million : Parce que l’on est arrivé à des conclusions positives, on a acquis une intime conviction sur ces deux contrats en particuliers.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101117.OBS3095/exclusif-affaire-karachi-ce-qu-a-dit-charles-millon-au-juge.html
– Ce contrat a causé la mort de 14 innocents lors de l’attentat de Karachi (11 morts français, 3 morts pakistanais).
– Cette affaire est l’équivalent du Watergate.
Si seulement ce sondage se traduisait en actes… et dans les urnes ! Hélas, mille fois hélas…
D’autant plus qu’ils n’en ont pas l’air.
Pas vraiment étonnant, on prend les mêmes et on recommence, les français ne sont pas si bêtes qu’ils en ont l’air.
http://www.jeune-garde87.org/2010/11/17/tele-sarko-zapping/