Mémé Kamizole décerne le «triple A» de la connerie aux chiennes de garde de la meute à Sarkozy
Non, je rassure les puristes de mauvaise foi me reprochant des fautes de français imaginaires : je fais tout exprès d’écrire «la meute A Sarkozy», tout en sachant pertinemment que c’est un barbarisme. Pour faire court et – j’espère – plus percutant.
Certains pisse-vinaigre ne manqueront pas également de critiquer la vulgarité de l’insulte puisque j’ose écrire : «connerie» en toutes lettres alors que j’ai plutôt pour habitude d’euphémiser – petit exercice intellectuel et sémantique fort réjouissant – par des néologismes ou des périphrases que j’espère amusantes. Je m’étais d’ailleurs amusée le 17 octobre 2010 dans un article au titre évocateur Plaisante alternative aux «3 lettres» à faire de mémoire la recension quasi complète des substituts au mon «con», en français aussi bien qu’en argot ou en Solognot et qu’en règle générale, je fais bien plus souvent usage de ces termes. A quoi bon, en effet, posséder une langue aussi riche et user d’un vocabulaire aussi pauvre ?
J’ai aussi fait remarquer souventes fois que le mot «con» qui est dérivé de «conil» (lapin en ancien français) désignait à l’origine le sexe de la femme. En toute logique, nous devrions utiliser pour les hommes faisant preuve d’inintelligence son parallèle dans le vocabulaire populaire : «couillon»…
Je me « lâche » rarement dans mes écrits sinon quand je suis particulièrement en colère. C’est le cas aujourd’hui, effet de l’accumulation des asiniennes critiques de l’UMP. Et croyez bien que je possède pourtant en matière d’injures et jurons un répertoire à faire pâlir Nicolas Sarkozy et son «casse-toi, pôv con» ! Je m’autorise de son exemple.
J’en profiterais pour narrer une petite anecdote qui me revient du Diable Vauvert. Le général de Gaulle quand il était président, lors déplacement en province – ne me demandez ni la date ni le lieu et je ne vais pas perdre mon temps à les rechercher – prit un bain de foule. Un quidam cria «Morts aux cons !» ce à quoi, imperturbable et pince-sans-rire il lui répliqua «Vaste programme»… Le freluquet autoritaire qui prétend mettre ses pas dans les siens l’eût fait appréhender sans douceur par la pléthorique garde prétorienne qui l’accompagne dans chacun de ses déplacements, mettre en garde à vue et poursuivre pour «atteinte à la dignité du chef de l’Etat»… (more…)